Tout n'est qu'une question de point de vue
Les artistes
Voici une brève présentation des artistes avec lesquels la galerie d'art BINA collabore.
Patrick Lomaliza
Né à Kinshasa, Patrick Lomaliza a toujours été passionné par l’art. Cependant, il se soumet à la volonté de ses parents et suit un tout autre parcours scolaire que celui qu’il aurait souhaité. Diplômé en droit, ce n’est donc pas à l’Institut des Beaux-arts que l’artiste fait ses premiers pas artistiques, mais en réalisant des peintures publicitaires. Nonobstant un parcours scolaire imposé, Patrick Lomaliza ne s’est jamais détourné de sa véritable passion. C’est donc sans surprises qu’il se lance dans une carrière de peintre à l’image des artistes, tel que Basquiat, qui l’ont fortement inspiré. Les œuvres de Patrick Lomaliza sont assez complexes et peuvent être considérées comme « non-académiques », entre Néo-expressionnisme par la vision intense qu’il a du monde (traits du visage exacerbés, couleurs vives et contrastées…), Beat art par son refus de se plier au conformisme, … et Bad Painting pour son emprunt à l’art de rue (graffitis, formules mathématiques…). L’artiste a pour objectif d’émouvoir le spectateur en lui proposant des œuvres contrastées aux thématiques qui interrogent sur les inégalités.
Rumilly Masiala
Né à Kinshasa où il vit et y travaille, Rumilly Masiala est un artiste pluridisciplinaire congolais qui évolue au rythme de ses aspirations profondes.
Issu de l’Institut des Beaux-arts de Kinshasa, il va également parfaire son expérience auprès de certains grands Maîtres de l’art contemporain kinois. Cette proximité lui a, entre autres, permis de développer une approche polysémique axée sur les réalités sociales de l’environnement dans lequel il évolue.
Son principal instrument de travail, qui lui procure un style particulier et facilement reconnaissable, est la poire à lavement intestinale.
Symboliquement, il l’utilise en hommage à sa mère qui s’en est courageusement servie lorsque plus jeune il fut gravement malade. Cette poire à lavement fut l’outil de sa guérison.
Berveline Bavedila
Berveline Bavedila est une artiste peintre congolaise qui est née et qui vit à Kinshasa. Passionnée par le dessin depuis son plus jeune âge, elle décide d’en faire son métier lorsque son père lui offre son premier carnet. À la suite de ses études secondaires qui l’ennuient profondément, et de quelques années tumultueuses, elle finit par intégrer l’Institut des Beaux-arts de Kinshasa.
Dans ses œuvres, elle s’inspire de son parcours parsemé d’embûches pour ne représenter que des femmes fortes et accomplies. Elle développe son style en ne peignant que des femmes car elles symbolisent la vie : « Et lorsqu’il y a de la vie, il y a aussi de l’espoir ». En tant qu’artiste symboliste, elle rend hommage à cette force intérieure qui lui a permis de se surpasser et d’atteindre ses objectifs. Les paysages qu’elle intègre dans les silhouettes de ces femmes de toutes beautés, représentent l’espoir de vivre.
Mbanga Iloko
Après avoir passé 12 mois dans le ventre de sa mère, Mbanga Iloko voit le jour en 1997 à Kinshasa en République Démocratique du Congo.
Dès son plus jeune âge, il nourrit une passion pour le dessin qui, au fil du temps, accapare de plus en plus ses pensées. Après ses études secondaires, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa et suis des cours d’art plastiques, où il y apprend les techniques de bases de la peinture.
Mbanga Iloko développe son esprit créatif, sur un fond de « réalisme social » en s’inspirant du monde qui l’entoure, et plus particulièrement en condamnant la méchanceté des hommes. Engagé dans la dénonciation des injustices, il développe un style qui s’articule autour de personnages, souvent des femmes et des enfants, qui représentent ceux qui subissent le plus toutes ces atrocités.
Fiston Maketa
Artiste peintre autodidacte Congolais, Fiston Maketa grandit à Kinshasa. Enfant, il s’intéresse au dessin et crayonne sur le sol ; adolescent, il peint sur les panneaux publicitaires pour gagner sa vie. Faute de moyens, il ne s'est jamais inscrit à l'Institut des Beaux-arts dont il rêvait tant. Cependant, c’est en 1999 que son parcours artistique prend une autre tournure lorsqu’il bénéficie de l’encadrement de son nouveau mentor : Lukojo Nsumbu. Ses premières oeuvres sont l’empreinte du réalisme académique qui se réfère au style de ses modèles : Pierre Auguste Renoir et Maître Mavinga. Il développe par la suite, un style qui lui est propre, une mixture du réel et de l’imaginaire. En harmonie avec son temps, il reproduisant des scènes de la vie quotidienne au Congo, qu’il retranscrit sous une forme simple et chaleureuse. D’ailleurs, il se reproduit souvent en souriant sur ses œuvres, car « le sourire est une arme de résistance face à l’incertitude et la misère ».
Enyejo Bakaka
Né à Kinshasa, Enyeka Flory Bakaka, alias Enyejo Bakaka, est un artiste qui développe sa passion pour la peinture en réalisant des dessins scolaires. Issu d’un milieu modeste, il n’est pas envisageable pour sa famille de l’inscrire à l’Institut des Beaux-arts de Kinshasa. Pourtant, le jeune Flory qui réside à proximité du site, profite de chaque occasion pour s’y rendre et contempler les œuvres, les artistes et leur manière de travailler. Subjugué par tout ce qu’il a pu observer, et malgré une farouche opposition de sa mère, il travaille sa passion avec ardeur. Après quelques années d’auto-apprentissage, il continue sa formation auprès de grands Maîtres tels que Claudy Khan et Chéri Chérin et collabore avec d’autres artistes tel que J-P Mika. Toutes ces rencontres ont fait de lui un artiste accompli, qui propose des œuvres hyperréalistes dont les détails sont d’une précision chirurgicale. En réalité, chacune de ses toiles enseignent et renseignent ; Mais en vérité, elles synthétisent une réalité morose mais embellie par des effets en fond de toile que l’artiste désigne comme « sa sueur ».
Christian Shula
Christian SHULA MBO est né à Kinshasa le 25 mars 1990.
Il débute sa carrière artistique dans l’atelier du Maitre SHULA, qui est également son père. Malgré l'influence de ce dernier, il parvient à créer son propre style en développant un art abstrait, illustrant des personnages en silhouettes sur un fond coloré qui rappelle les pagnes africains.
Ces oeuvres illustrent principalement la vie quotidienne kinoise mais aussi l’évolution du monde. Dans un état d’esprit qui rappel celui du mouvement social afro-américain « La renaissance de Harlem », il peint en s’inspirant des us et coutumes provenant de son héritage culturel. À travers son sens créatif, il tente de mettre en valeur la beauté africaine sous toutes ses formes.
Moke Nana
Né en 1989 à Kinshasa en République Démocratique du Congo, où il vit actuellement, Moke Nana est issu de la famille du défunt Moke, l’une des grandes figures de la peinture populaire Kinoise.
Son penchant pour la peinture s’accentue juste après ses études, lorsqu’il commence à réaliser de la peinture murale et des affiches publicitaires.
De fil en aiguille, il intègre l’atelier de l’artiste Claude Bosana où il commence à peindre des portraits. Il rejoint ensuite l’atelier de son grand frère, Moke Fils, avant de finalement s’arrêter à celui de Maitre Shula. Cet apprentissage, sous la houlette de tous ces différents mentors, lui a permis d’acquérir diverses techniques et de perfectionner son travail.
Dans ses œuvres, qui représentent des scènes de la vie quotidienne kinoise, il y intègre souvent des poissons pour symboliser l’abondance à laquelle la population aspire.
Fabrice Matondo
Né le 07 Septembre 1990 à Kinshasa en République Démocratique du Congo, fils de Matondo Vata, artiste peintre, Fabrice Matondo a été initié à l’art par son défunt Père.
Dès son plus jeune âge, tentant d’imiter son père, l’artiste débute en dessinant par terre puis sur des morceaux de papier.
Son père, ayant repéré le talent de son fils, décidera plus tard de l’inscrire à l’Institut des Beaux-arts à Kinshasa/Gombe.
Baigné dans cette ambiance particulière qu’offre l’Institut, il s’imprègne de toutes les bonnes choses que peuvent lui procurer cet univers particulier pour créer son propre style.
En 2012, après l’obtention de son Diplôme, Fabrice Matondo intègre l’atelier « Buatu », où il y est, entre 2012 à 2014, encadré par Maître Dady Musesa.
Par la suite, ressentant le besoin de suivre son propre chemin, il créé son propre atelier.